Si désormais, lorsqu'une boutique, un magasin ou une entreprise sont créés, le mobilier, le décor sont dessinés, pensés, réalisés par des professionnels spécialisés ce n'étaient pas le cas il y a quelques décennies.

En ces temps anciens, les commerçants, artisans, boutiquiers, se débrouillaient avec des meubles détournés, ou confectionnés à la demande ou disponibles à l'achat sans que tout cela soit personnalisé.

Une exception toutefois, certains très grands magasins, cafés, restaurants se préoccupaient de décoration, d'agencement, et ce, avec goût et raffinement.

Les pages qui suivent ont l'intention de montrer quelques exemples de ces meubles d'autrefois en l'état ou restaurés ou reconfigurés.

C'est le détournement d'une table à laver (1930). Elle est devenue console. Chronologiquement, la table à laver a été utilisée après le lavoir et avant le lave-linge...en attendant les vêtements autonettoyants.

 
Il se faufile partout, de la cuisine à la table de travail en passant                                

par la salle de bain.
De 1930 environ, il témoigne du commerce entre la France                                          et le protectorat français au Maroc.                                                                                                               

Extrait d’une ancienne épicerie vierzonnaise.

        
Il en a  12  tiroirs. Tout est en bois massif et naturel.

Il a été restauré, traité, décapé, réparé, poncé...tout ça.
On le pose sur un bureau, sur une table ou on le suspend...

Et on y range tout ce qui est petit ou pas, il sert aussi de déco.

Deux couches de vernis chêne clair ont finalisé la réhabilitation.

Sa hauteur totale est de 48 cm, la largeur vaut 44,5 cm

et sa profondeur : 12,7 cm.